• I need a break, I need a kitkat...


    "On n'a jamais autant besoin de vacances que lorsqu'on en revient !"

    [video à venir prochainement]


    Il y a plus d'un mois de cela, j’ai pu profiter de mes premières vacances depuis mon arrivée sur le sol américain. Avec ma comparse Claire, qui a posé les siennes en même temps que les miennes, nous avons décidé de nous organiser des vacances au soleil, histoire de fuir la Sibérie New Yorkaise pour les fêtes de fin d’année. Après des semaines et des semaines (…et des semaines) d’organisation complexe, nous voilà fin prêtes. Destination : La Floriiiiide !

          

    Douze jours, du 26 décembre au 6 janvier, entre Orlando et Miami. La clâââsse. Après avoir bouclé nos valoches, en route pour l’aéroport. Sur le chemin, une énorme tempête de neige commençait à s’abattre méchamment sur Manhattan. En 40 minutes de trajet en bus, on a pu contempler les trottoirs se recouvrir d’une épaisse couche de neige et puis, on n’a plus rien vu par la vitre du bus. Arrivée à l’aéroport, on s’est trompées de terminal et on est descendues du bus trop tard. Et le temps qu’on comprenne qu’il fallait reprendre une navette faisant toooout le tour de l’aéroport pour revenir à notre terminal... Bon. Donc c’est ce qu’on a fait. Claire commençait à paniquer, de peur qu’on loupe l’avion. La neige tombait de plus en plus fort. C’est après 15 minutes de navette qu’on est eeenfin arrivées à notre terminal. On regarde donc partout, un peu perdues. Un agent de service vient finalement à notre secours et nous indique l’escalier. On monte à l’étage où nos bagages sont passés au scanner (et nous avec !). Tout se passe normalement jusqu’à ce que la charmante douanière me demande de retirer mes bottes. Mes bottes ? Je me suis donc retrouvée en chaussettes dépareillées ET trouées dans une grosse machine du futur dans laquelle j’ai entendu une grosse voix me dire de mettre les mains sur la tête et de ne plus bouger. Oh putain.. Une tête en face de moi est sortie de derrière un ordinateur, m’a scruté des pieds à la tête, sourcils froncés, puis une lumière verte est apparue et d’un geste de main on m’a invité à dégager poursuivre mon chemin (mais tout le plaisir était pour moi…), m’indiquant mes bagages et mes bottes qui puaient. Au passage, on m’a jeté ma bouteille d’eau au citron toute neuve parce que l’eau au citron c’est cré cré cré dangereux dans les navions. Bref me voilà repartie avec mes bottes sous le bras, mes 36 sacs ouverts, l’ordi, tous mes bracelets et ma ceinture dans une main et l’autre qui tient le pantalon pour pas se retrouver un slip devant les douanes américaines et allégée d’une bouteille d’eau… quelle joie. Ces vacances commencent fort bien.

    Arrivée devant la porte d’embarquement, on se rend compte qu’on a toujours nos valises et nos sacs avec nous et que nulle part on ne nous a demandé de les enregistrer et de les mettre en soutes. Donc on panique s’interroge. On va demander au monsieur à côté de la porte qui nous répond qu’il enregistrera lui-même les bagages quand nous embarquerons. Hmm… étrange. Bref, on s’installe en attendant notre heure. On découvre alors qu’un accès gratuit et illimité est disponible sur des iPads mis à disposition un peu partout dans la salle d’embarquement. Comme deux grosses geeks que nous sommes, nous voici ainsi, consultant nos emails, notre facebook, notre ceci, notre cela, puis re nos emails… bref. Une annonce nous a soudain ramené à la réalité : en raison de la tempête de neige, blablabla, votre avion sera retardé d’environ 30 minutes. Oooh ça va. Le problème ? Le problème c’est qu’on a eu droit à 5 annonces dans le même genre, pour au final se retrouver avec un avion en retard de 4h30. J’ai donc eu l’occasion de consulter 543 fois ma messagerie internet et d’envoyer des mails à tous mes contacts pour leur raconter mes aventures, tout ça sur un clavier américain qui me changeait tous mes mots français (« couscous tout le monde ! »), nous avons enfin pu embarquer dans notre fameux avion. Je crois que c’est à ce moment là que le mot « low cost » à pris tout son sens. L’avion était minuscule : une allée centrale assez large pour un chariot d’urgence (comment ça un chariot d’urgence ???), deux sièges par rangée et l’habitacle en papier mâché. Il aurait été rose, c'était l'avion de Barbie. Classe. Les hôtesses devaient avoir dans la soixantaine bien tassée et le pilote… ah oui tiens, le pilote, il est où, on l’a pas vu le pilote ?... Par le hublot je voyais la tempête se déchaîner. On a décollé. Enfin, on a essayé du moins. Tant bien que mal, dans les bourrasques de vent, les chutes de pression atmosphérique, les trous d’air, l’avion qui tangue un coup à gauche, un coup à droite… oh mon d.ieu… J’ai vu ma vie défiler, Claire nous faisant une crise d’angoisse sur le siège voisin, moi essayant de toutes mes forces de dédramatiser la situation « mais c’est rien, c’est normal, c’est son métier au gars, il sait ce qu’il fait ! » mais je n’en croyais moi-même pas un mot ! Quelqu’un a vomi quelques sièges plus loin. Les hôtesses faisaient quand même pas les malignes, hein. On va se scratcher hein c’est çaaaAAAAAHH ?...

    Finalement on a réussi à rejoindre Orlando en 2 heures 30 de vol. On a pris un taxi à l’aéroport jusqu’à l’appartement qu’on avait loué et $75 plus tard, on y était. Notre hôte nous avait dit qu’on trouverait la clé devant la porte d’entrée, sous le paillasson. 01h du matin, dans le noir, pas de clé. Pas de clé… On toque à la porte. Personne. Il nous a fallu près de 10 minutes pour comprendre que la clé n’était pas sous le paillasson mais dans l’angle de la porte, près du mur. Fiou… long le voyage, long. Une fois à l’intérieur de l’appartement, on s’est efforcées de faire le moins de bruit possible, voyant un sac et une paire de ballerines dans le salon. On a suivi les instructions de notre hôte pour trouver notre chambre. On l’a trouvé. Fermée. A clé. Putaiiiiin… Toc toc toc ? On a entendu du bruit à l’intérieur et une femme a ouvert rapidement la porte. « C’est votre chambre ? Pardon, pardon, je prends mes affaires et je m’en vais. Vous venez d’où au fait?... » Elle a pris son sac et s’est enfermée dans une autre chambre. OK… c’était qui ça ?... On n’a jamais su. Quasi 3h du matin, nous voilà ready pour une bonne nuit de sommeil, on l’avait bien mérité après toutes ces péripéties !

      

    Le lendemain, on n’avait rien de prévu, on avait décidé de le prendre cool et de visiter un peu le coin. On a donc entrepris de partir à la recherche d’un supermarché ou d’une épicerie, histoire de faire quelques courses pour les repas à venir. Nous voici en route, à pied, un peu au hasard. Au bout de 10 minutes de marche, on tombe sur un 7eleven (très connu ici), genre d’épicerie qui faisait également station service et tabac. Hm… bon. On entre. Rien de ce que nous cherchions n’était proposé. On est donc reparties avec un café, des clopes et des sandwichs. Plus tard on s’est retrouvées à faire les magasins dans un grand mall, c’était revigorant ! Mais pas nourrissant ! Haha. De retour à la maison, on a mangé en guise de repas, des Oreos et des chips. Mmmh ! Avant d’aller dormir, on a décidé de louer un taxi pour aller à Universal Studio le lendemain. On choisit donc un horaire et on indique par internet l’adresse à laquelle le taxi devra venir nous récupérer le lendemain matin. Sereines, on va se coucher.

    Le lendemain matin, debout très tôt. Une longue journée nous attendait. Et pour cause, on allait à Universal Studio, un des plus grands parcs d’attractions de Floride ! On sort donc de l’appartement et on va attendre le taxi comme prévu à la sortie de la résidence. Trente minutes plus tard, évidemment, aucun taxi n’est venu. J’ai appelé l’agence de taxi qui m’a annoncé que, non, aucun taxi n’a été réservé à mon nom et à mon adresse. What ? Are you kidding me, dude ? Nous voilà donc sans moyen de transport à 8 heures du matin, sans savoir exactement où se trouvait le parc par rapport à notre appartement. Et là ! Mirâââcle. Un taxi passe juste devant nous. Are you off duty ? Le chauffeur me fait oui de la tête. Yeeeah ! On a alors pu partir, avec seulement quelques minutes de retard, au parc, pour une super journée de dingo ! Il a fait super beau, plutôt chaud mais pas trop. Juste ce qu’il fallait pour passer une agréable journée. Grâce à mes hosts, on avait eu, Claire et moi, des pass nous donnant un accès direct aux attractions sans passer par la case « file d’attente ». C'est-à-dire qu’on se pointait devant plus de 500 personnes, notre pass à la main, un petit sourire narquois aux lèvres et hop !, on nous conduisait directement à l’entrée du manège. De cette façon, on a évité des heures et des heures d’attente, fait plusieurs attractions de suite et bien rempli notre journée ! Le soir, on est rentrées lessivées à l’appartement. Le lendemain matin, départ pour Miami en bus.

        

     

    A 6 heures 30, il faisait encore nuit, mais nous, nous étions au beau milieu d’une zone commerciale, attendant notre bus pour Miami Beach. Pas un chat. Personne ! Avec une demi-heure d’avance, on a trouvé le temps sacrément long. On s’est même demandé si on était au bon endroit. Finalement, on a vu arrivé un mini van sur le parking d’en face. C’était bien ça, le fameux « bus magique » qui nous emmènerait au sud de la Floride en 4 heures. Mon Dieu. Il n’y avait même pas de coffre pour mettre les bagages des gens ! Heureusement qu’on avait de très petites valises qui tenaient sous un siège. Bref, en route. On était entourées d’hispaniques qui renâclaient, qui puaient, qui ronflaient… j’avais très envie d’arriver. Pendant 4 heures, on a écouté radio Tropico, j’en pouvais pluuuus ! Entre la salsa et le merengue à fond les ballons, merci !


        


    Miami Beach. Enfin ! Le chauffeur du « bus » nous dépose à l’arrêt qu’on avait choisi sur le site, c'est-à-dire, le plus proche du deuxième appartement qu’on avait loué, puis il s’en va. On se retrouve sur le trottoir, nos 40 sacs et valises devant nous, une chaleur à crever, et aucune idée de la direction à prendre. Boooooon ! Pas de panique à bord, on va marcher, on verra bien. C’était sans compter sur l’endurance et le mental d’acier de Claire, que j’ai cru perdre une dizaine de fois sur le chemin. Au bout d’une vingtaine de minutes à marcher (dans la bonne direction ?), on s’est rendues compte que notre chère hôte n’avait pas indiquée la bonne adresse sur son site. Heuuuureusement que nous sommes dotées d’un minimum d’intelligence et que nous avons pris le bon chemin ! On l’a appelé, quand même. Cinq minutes plus tard, on était devant le building. Wow. Ca ressemblait vaguement à un hôtel de luxe, avec un dépose minute devant les portes vitrées où les taxis venaient cherchaient leurs clients. Un doorman super bien sapé, du marbre partout, etc. On lui donne notre nom, ok, on monte, 11ème étage. On avait qu’une envie c’était d’aller se poser sur la plage, juste derrière l’immeuble et de décompresser. 11ème étage, apt 15. Claire met la clé dans la serrure et me dit : « putain mais c’est ouvert… » hein ?... On entre. Un superbe appartement très cosy apparait devant nous avec… la baie vitrée du balcon grande ouverte, un ordinateur portable en marche sur la table du salon et c’était le bordel… manifestement, quelqu’un vivait ici. Heuuu… On est restées un peu confuses et d’un coup : « Sego… y’a un chat qui me regarde… » Le pompon de l’année. Un chat. Je m’approche. Ah bah oui, en effet. Un gros roux dans son panier, aussi interloqué que nous apparemment. On ne comprenait plus rien. Les locataires précédents étaient-ils encore là ? Avec leur chat… ? On a rappelé notre hôtesse. « Allô ?... ouiiiieuh… dîtes voir, y’a un cat dans l’appartement… c’est normal ou... ? Ah c’est le vôtre… mais euh… il habite ici ? » Le fou rire commençait à nous gagner, Claire et moi. Notre hôtesse nous a appris à ce moment qu’elle vivait, elle aussi, dans l’appartement. Ah ? On raccroche. La blague. Bon, la surprise passée, on commence à regarder de plus près notre nouvel appartement. « Porcherie » aurait été un compliment pour qualifier les lieux. Le sol poissait, le chat avait mis des poils sur tous les canapés, il y avait de la poussière mêlait à la crasse à peu près partout, la salle de bain était pire que tout, on a même cru que le WC était cassé tellement il était sale, on a retrouvé des bouteilles de bières (vides !) derrière les chiottes, la douche était… je ne saurais même pas décrire l’état dans lequel tout était. Tout collait, toute la vaisselle était grasse, on n'osait plus rien toucher. Le cauchemar. Arrivées dans notre chambre, on a trouvé un lit défait avec du sable, de la poussière, des capsules de bières dans nos draps, des odeurs particulièrement savoureuses et du BORDEL encore et toujours ! On a dû tout laver pour pouvoir poser nos affaires dans ce capharnaüm. Sur ce, on décide d’envoyer un texto à notre hôtesse pour lui signaler l’état de l’appartement, et pour lui demander où on pouvait laver nos draps dans le building. Message réponse instantané : « Si vous n’êtes pas contentes, vous pouvez quitter l’appartement. Je n’ai pas le temps de vous materner, vous avez quel âge ? » …Fort bien. Bon. A ce moment là, vous vous dîtes que vous avez du faire un truc très très grave dans votre vie pour que le sort s’acharne autant sur vous. On était tellement abasourdies pour sa réponse des plus tendres qu’on n’a même pas su quoi lui répondre. On a hésité à partir de l’appartement, mais on n’aurait eu aucun moyen d’être remboursées et on aurait été à la rue. Bref. F*ck b*tch ! Trop les boules, on avait la rage. Après 2 heures de ménage intensif de l’appartement tout entier, on a décidé d’aller prendre l’air et de trouver une épicerie pour acheter de quoi manger. Evidemment, ça aurait été trop simple s’il y avait eu une superette dans le coin. On a marché loooongtemps avant de demander à une mamie dans la rue où on pouvait trouver à manger : « no inglés, no inglés. Solo español ! » Je suis prise d'une grande lassitude... Et forcément, rien ne me vient en espagnol à ce stade d’énervement. Cent mètres plus loin, on retrouve notre fameux 7eleven, où il n’y a rien à bouffer. Après clopes, café, sandwichs, on s’est quand même traînées jusqu’à la plage, histoire de sauver la fin de la journée. J’y ai apprivoisé une mouette avec mon sandwich. Ginette. Ca nous a remonté le moral – pas Ginette mais – de voir l’eau bleue turquoise et le sable blanc de la plage de Miami Beach. On y était, malgré tout.

       

    Les jours qui ont suivi ont été bien meilleurs, même si la malchance ne nous a pas lâchées d’une semelle. Nous avons fait du bateau à Miami, à côté des maisons secondaires de Sylvester Stallone, feue Edith Piaf, Tom Cruise et autre Will Smith. Avant de monter dans le bateau, nous avions bien évidemment oublié d’imprimer nos pass, donc forcément le môsieur n’a pas voulu nous laisser monter à bord. Donc j’ai du le supplier de me laisser consulter ma boîte email sur son ordinateur pour lui prouver qu’on avait bien booké un bateau. Haha. Préalablement, j’avais pris soin de casser ma chaussure gauche. Le soir du réveillon du nouvel an, on s’est rendues sur Ocean Drive, l’une des avenues les plus connues au monde, pour prendre un dessert et un cocktail et danser un peu. On a choisi un bar sympa où l’ambiance battait son plein. Un cocktail, deux desserts, $70 et un feu d’artifice plus tard, on était déjà en 2013, et il était temps d’aller au lit. On a partagé l’addition en deux avant de reprendre notre chemin. Evidemment, loin de nous l’idée que TOUS les taxis et bus seraient blindés, au point de ne plus prendre personnes. La seule solution pour nous était alors de remonter touuuut Collins Avenue à pied. La seule fois de l’année où Claire met des talons ! Haha. Bon bah c’est parti. On a marché, marché, marché. Est arrivé un moment où on ne pouvait plus avancer : Claire a viré ses pompes de pouf et à continuer en chaussettes (avec mes chaussettes d’ailleurs car elle, n’en avait pas dans ses talons ! Beurk...) Quand mes chaussettes ont été suffisamment élimées pour qu’elle marche pieds nus sur le bitume, elle a décidé de ne plus faire un pas de plus. On n’en voyait plus le bout… Je me voyais déjà portant Claire sur mon dos pour continuer à avancer. Finalement, on a opté pour les velib’ américains, qui nous ont littéralement sauvé la vie. On aura tout de même mis plus de 3 heures pour remonter une avenue. Trop fortes ! Le lendemain, Claire a constaté qu'elle avait été débitée de sa part de l'addition, PLUS du montant total. Je ne vous cache la joie immense qui émanait d'elle à cet instant précis. Nous y sommes retournées. Allez expliquer en anglais à une serveuse qu'elle vous a servi le soir du réveillon (comme 10.000 autres personnes) qu'elle a fait une erreur de prélèvement, lorsque vous n'avez ni ticket de caisse, ni preuve, ni rien du tout. Avec un peu de chance (ah quand même!) elle nous a reconnu. Deux jours après, Claire était remboursée. Ouf!

      

    La première excursion qu’on a faite : visite de Miami en bus suivie du parc des Everglades. On a pu découvrir que toute la ville était construite avec l’argent de la drogue et du crime (sympathique…), que trouver un cadavre dans un ruisseau était monnaie courante et que les personnes disparaissaient régulièrement dans certains quartiers. Humpf… sinon Miami est une très belle ville. Claire est tombée amoureuse de ces lignes épurées et de ces paysages limite cubains. Arrivées aux Everglades, on a fait un tour d’airboat, ces petits bateaux animés par un gros ventilateur qui te promènent à folle allure dans les marécages au milieu des alligators !  On a failli devenir sourdes à cause du bruit terrible du bateau. En sortant des marécages, on a assisté à un spectacle louche mettant en scène un gros alligator qui semblait légèrement planer, l’Indiana Jones de 60 ans qui faisait le show – et qui, soit dit en passant, avait une voix particulièrement… particulière, à la fois très aigüe et très grave… – m’a approché tranquillement un énôôôrme scorpion tout velu à 10 cm du visage. « Sego tu es toute rouge ! – Ta gueule. » Enfin, on a été présentées à un gros crapaud, du style Trevor dans Harry Potter. Degueu quoi. Après toutes ces émotions, on s’est retrouvées à tenir un bébé alligator dans les mains. En réalité, c’est tout mou ces machins là ! Ensuite, on a failli mangé du croco. Si, si. Le cuisto’ nous a dit « mais siiii, goûtez ! C’est comme du poulet ! » et à $14 la cuisse de poulet, non merci. J’ai adoré les Everglades, c’était vraiment un univers à part ! La vrai jungle !

        

    La deuxième excursion de la semaine : Key West. Situées tout au sud ouest de la Floride, les keys sont des îles plus ou moins grosses. Key West est la tout dernière, à quatre heures de route de Miami. Dans le bus, Peter (ou Pedro) l’animateur, proposait des activités pour nous occuper une fois sur l’île. Avec Claire, on a choisi de faire du parasailing. C’est quoi que c’te bête là, me direz-vous ! Du parasailing c’est du parachute ascensionnel au dessus de l’océan, tiré par un bateau. Après avoir contemplé des paysages paradisiaques et vus des dauphins nagés au loin pendant des heures, on est arrivées sur l’île et Peter nous a amené Claire et moi à notre activité. Huuu… on n’faisait pas nos malignes ! Heureusement, nos « coachs » étaient trois sublimissimes surfeurs, bronzés, cheveux blonds bouclés, casquettes à l’envers, lunettes de soleil, shorts hawaiiens… pfiou ! On est partis en mer, ils nous ont expliqué le déroulement du machin et hop c’était parti ! C’était énorme, un vrai rêve ! On planait au dessus de l’océan bleu turquoise, on a vu des tortues de mer gigantesques, etc. En fait, c’est indescriptible ! Il faut le voir pour le croire ! Le parasailing n’a duré qu’une heure (snif…) et on a du abandonné nos trois apollons pour continuer la visite de l’île. Je me serais crue à Cuba. Des maisons à colonnes de toutes les couleurs, des cocotiers, des palmiers, du sable blanc, une chaleur à crever, une ambiance latina… bref, le pied ! On était dépaysées, et on ne se serait pas crues aux Etats Unis mais plutôt en République Dominicaine ou dans les Tropiques. Le coucher de soleil de Key West est – paraît-il – légendaire. Mais notre malchance nous a placé un gros nuage devant et on n’a pas pu le voir. Grrr. Le retour à Miami a été très long.

       

    Pour Noël, rappelez-vous, mes hosts m’avaient offert de nager avec les dauphins à Miami. C’était le mercredi. On a passé la journée dans le parc aquatique de Miami avec Claire. On a vu des spectacles avec des orques et des dauphins, on a vu des raies... Enfin, est venue mon heure pour me confronter à la bête ! C’est très gros un dauphin mine de rien ! Très impressionnant. Et ça a un regard très particulier, très noir et profond. Brr ça vous file la chair de poule quand vous êtes tout près de lui dans le bassin. J’ai donc pu le caresser, sa peau est comme du latex, glissante et élastique. Ca fait un effet bizarre au toucher. On dirait un gros joujou en plastique. J’ai nagé avec lui. Ca a été super rapide, je n’ai même pas réalisé en fait. Je le tenais par l’aileron et hop, en quelques secondes j’étais de l’autre côté du bassin. Et puis, enfin, je l’ai embrassé sur la bouche ! Enfin, sur la bouche… sur le nez. Enfin je ne sais pas comment ça s’appelle chez un dauphin. Bref. J’ai roulé une pelle à un dauphin. Je suis toute à fait équilibrée dans ma tête, pas de soucis ! Notre histoire d’amour n’a duré qu’une heure, c’est passé très vite. J’étais un peu frustrée en sortant du bassin car au final, je n’avais pas appris grand-chose sur les dauphins, j’avais juste pu le toucher et le voir faire le zouave pour nous amuser. Un peu déçue mais, punaise, j’ai touché, nagé et embrassé un dauphin. Haha.

     

    Tous les soirs après nos excursions et nos aventures, on allait se détendre dans notre piscine privée et notre jacuzzi ! Purée ce qu’on était bien là bas ! Enfin, le dernier soir, on est retournées sur la plage, on voulait se baigner quand même une fois dans la mer avant de partir, mais elle était un peu fraîchounette ! Claire tentait d’y aller de temps en temps, jusqu’au moment où on a vu une raie ( !) juste au bord de l’eau, à quelques centimètres de nos pieds ! Juste énorme ! On l'a suivi un moment et puis on ne l'a plus vue. Claire a ensuite refusé catégoriquement d’entrer dans l’eau ! Haha.

    Le jour du départ, on a bien évidemment pris le mauvais bus pour aller à l’aéroport, du coup on est ressorties et on a attendu un taxi sur le trottoir. Finalement, c’est une navette très peu chère qui s’est arrêtée. Elle allait justement à l’aéroport ! Parfait ! Elle aurait du nous coûter la maudite somme de $5 par tête mais nous n’avions que $6 dollars en tout sur nous. Pratique, surtout que j’ai retrouvé des billets dans mes poches quelques minutes plus tard ! A l’aéroport, on a eu la surprise de payer $25 de bagages (ah bah oui, c’est pas La Guardia ici hein…), les boules, et re-belotte pour les douanes : enlever les chaussures et les bijoux et les ceintures et les machins et les trucs… on a décollé à l’heure. J’aime pô l’avion. C’est définitif.

    Ainsi se terminent nos super vacances en Floride, on a retrouvé le froid hivernal de New York... Elles resteront gravées dans ma mémoire à tout jamais ! 

     

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