• L'histoire d'une fille au Pair, ça commence par où..?

    Alors.

    Les Staïtz... qui n'a jamais rêvé de vivre son propre American dream? Pas vous...? Bon. Bah moi si. Après des heures passées à chercher ce qui pourrait occuper mes longues journées, je me suis donnée pour objectif d'improver mon anglais. Je me suis alors penchée sur l'option outre Atlantique.

    Problématique Comment passer les frontières overmégasupra sécurisées du nouveau Monde?

    Option A : Travailler à Disney World. 

    Option B : Me dissimuler dans une soute d'avion et, si je survis à ça, chercher du boulot une fois sur place.

    Option C : Devenir jeune fille au Pair

    Bon... après plusieurs échecs à l'aéroport, je me suis rabattue sur l'option C. Plus prudente. Mais tout aussi complexe. Explications...

     

    The French American Center...

     

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    Je me suis rendue directement dans cette agence pour m'inscrire au programme. Je ne voulais pas perdre une seule minute ! J'ai du faire mon premier chèque (eeet oui...) de 100€ pour l'adhésion au FAC. Suite à ça, ils s'occupent de tout, je s'occupe de rien. Le FAC s'est chargé de monter tout mon dossier avec les papiers demandés.

    Le FAC m'a demandé de faire remplir quatre références prouvant mon expérience avec les enfants et un minimum de 200 heures de garde. J'ai donc mis à contribution les parents qui avaient eu le courage de m'engager comme babysittor pour remplir scrupuleusement mon dossier.

     J'ai du convaincre mon toubib que je n'étais ni schizophrène, ni pédophile, ni atteinte d'une maladie contagieuse grave pour qu'il remplisse une partie de mon dossier. Note au benêt : Prendre un toubib qui parle anglais. Ou prendre un dico.

    Prouvez également que vous êtes titulaire du permis et du bac. Ou que vous le serez très prochainement. Et le tour est joué.

    Euh, ils demandent aussi un extrait de casier judiciaire. Au cas où...!

    Oh, j'allais oublier. J'ai du rédiger une magnifique lettre pour ma future host family et sortir mon caméscope pour leur montrer mes talents de réalisatrice. Les filles, soyez créatives ! 

     

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    Au Pair in America...

    Mon dossier a été transmis directement aux Staïtz. Après quelques jours, ils ont accepté ma demande et ont diffusé mon profil à de nombreuses familles américaines. Greaaat o/ !!! A cet instant précis, il faut faire preuve d'énormément de patience. Je checkais mes emails toutes les 5 minutes. Rien. Rien, rien, rien !

    Ce n'est que deux jours plus tard, vers 6 heures du matin, qu'une première famille a pris contact. Puis une seconde. Puis une autre et encore une autre. En une semaine, j'ai été contactée par une dizaine de familles. Whateuh panique ! Je devais parler avec chacune d'entre elles (en anglais, siouuuplaiiit..). Okay. C'est donc la panique absolue. Et je devais me décider rapidement. Pourtant, aucune d'entre elles n'avait ce petit plus qui faisait que. Je commençais à désespérer lorsque...

    Une famille de Manhattan avec deux petites filles de 9 ans souhaitait prendre contact avec moi. Après plusieurs coups de fil, j'avais l'impression de les connaitre depuis longtemps déjà ! Je les voulais eux ! Je ne répondais même plus aux autres familles (c'est moche, je sais...) Le temps m'a paru looong, j'avais peur que la famille ne match avec another girl ! Et pourtant, le lendemain soir, la host mother m'a appelé et m'a proposé de matcher avec eux. J'étais si contente que j'ai du lui fendre un tympan au passage. 

    Voilà. C'était fait. 

    J'ai dû régler ce que je devais pour le programme soit (tadada...) 550$USD. Bref, ça fait quand même mal au cul coeur... 

    J'ai ensuite pris rendez vous pour mon visa à l'ambassy à Paris. Je me suis d'ailleurs faite ouspillée par monsieur l'agent de sécurité parce que non, on ne longe pas l'ambassade, mademoiselle. Ah? Pardon. A la douane, on m'a fait retirer jusqu'à ma ceinture -- j'ai cru que j'allais me retrouver au guichet, le pantalon aux chevilles et les menottes aux poignets (noooon, je ne dramatise pas). J'ai finalement obtenu mon visa après un long pourparler : "c'est pour etre fille au pair? - Oui. - Quels ages ont les enfants? - 9 ans. - Ca va aller? - Euh oui ! - C'est bon, merci, au revoir." Ah? Bah merci monsieur. 

    Voilà. Il ne me reste plus qu'à attendre. Et c'est peut etre le pire...


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